L’ancien ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré, dans un entretien au journal français « Le Parisien », que la question de la reconnaissance de l’État de Palestine n’est plus taboue et que cette reconnaissance est devenue nécessaire si l’on veut maintenir la solution à deux États, avec des frontières sûres et respectueuses, comme il l’a dit.
Le Drian, qui occupe, actuellement, le poste d’envoyé personnel du président français au Liban, a estimé que sans cette mesure qui donnerait une nouvelle force à la seule solution politique possible, le Moyen-Orient resterait dans une guerre sans fin, qui frappe aveuglément les citoyens palestiniens.
Il a déclaré que le ministère des Affaires étrangères ne se pose pas aujourd’hui de questions sur le principe de la reconnaissance de l’État de Palestine, mais plutôt sur le moment le plus approprié pour le faire.
A noter que l’actuel ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Ségornet, avait souligné que la reconnaissance d’un État palestinien devait être utile pour faire avancer la solution à deux États, estimant, en même temps, que le faire maintenant n’aurait aucun impact réel sur la poursuite de la solution à deux États. Et ce, en réponse à l’annonce, l’Espagne, la Norvège et l’Irlande reconnaissent l’État de Palestine.
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