Le gouvernement a louvoyé, lambiné, feint d’ignorer les appels du pied de l’UGTT et a surtout fait perdre au pays un temps précieux avant de l’avouer enfin publiquement : Sans un accord formel avec la centrale syndicale le Fonds monétaire international (FMI) ne donnera pas un rond. C’est le ministre de l’Emploi et porte-parole du gouvernement, Nasreddine Nsibi, qui l’a dit ouvertement ce mardi 13 septembre…
Reste à savoir quelle potion magique concoctera Najla Bouden pour convaincre Noureddine Taboubi et compagnie d’apposer leur signature sur le précieux document que Tunis remettra à son principal bailleur. Nsibi a confié à la TAP que les discussions avec l’UGTT battent leur plein, que plusieurs dossiers ont été réglés mais que les deux parties butent toujours sur les hausses de salaire…
Le porte-parole du gouvernement a ajouté que ce sujet épineux sera débattu par Bouden et Taboubi. Affaire à suivre de très près donc…
Rappelons que le gouvernement et la centrale syndicale se sont quittés dans la nuit d’hier lundi à ce mardi sur un constat d’échec, à cause d’un lapin que l’équipe de Bouden avait sorti de son chapeau au dernier moment, exactement comme le 13 juin 2022. Mais le péril économique ambiant rappelle au gouvernement que l’heure n’est plus aux pochettes surprises et qu’il faudra de toute façon mettre quelque chose de concret sur la table, et très rapidement. Quoi précisément ? Mystère total pour le moment. Mais on le saura très vite, la Tunisie n’ayant plus les moyens de traîner les pieds…
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