L’ancien journaliste d’Al Jazeera, Saïd Khezami, a annoncé qu’il a informée, il y a deux jours, les autorités tunisiennes des informations qui lui sot parvenues, concernant la préparation d’attaques terroristes en Tunisie, à partir de la base militaire d’Al Watiya, en Libye, et qui est sous le contrôle de l’armée turque. Le plan élaboré par un élément influent dans les milieux islamistes en Libye, avec l’appui de la Turquie, en coordination avec, au moins, un haut responsable d’Ennahdha qui aurait occupé un poste de premier plan, auparavant, consistait à lancer plusieurs attaques terroristes, ayant pour but d’opérer plusieurs actes de sabotage et de terreur, allant probablement jusqu’à éliminer Kaïs Saïed, pour permettre aux islamistes de reprendre le pouvoir.
C’est pour cette raison, a ajouté Khezami, que le président de la République a parlé d’un attentat le visant. Et c’est, aussi, pour cette raison que la Tunisie a refusé de rouvrir les frontières avec la Libye, prétextant la situation épidémiologique qui ne le permettait pas.
Selon le journaliste, ce sont les services de renseignement algériens qui ont découvert ce projet diabolique et qui en ont informé le président Kaïs Saïed.
Les éléments terroristes présents à Al Watiya et prêts à s’infiltrer en Tunisie sont des tunisiens et des palestiniens du Hamas, qui avaient obtenu la nationalité tunisienne depuis l’époque de la Troïka.
Par ailleurs, l’implication de la Turquie, seul pays à avoir qualifié les actions de Kaïs Saïed de putsch, dans ce complot semble confirmée, ce qui a poussé Kaïs Saïed à entreprendre la revue, et probablement, l’annulation des accords de libre échange entre la Tunisie et ce pays hostile.
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