Le Québec, province du Canada, a récemment présenté son plan d’immigration pour les deux années à venir. La ministre de l’Immigration, Chréstine Fréchette, a détaillé les principales composantes de ce plan, qui vise à maintenir le Québec comme une destination de choix pour les immigrants tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre de la province.
Maintien du seuil d’immigration à 50 000 nouveaux arrivants
Le Québec s’engage à maintenir son seuil d’immigration à 50 000 nouveaux arrivants pour les deux prochaines années. Cela signifie que la province continuera d’accueillir un nombre significatif d’immigrants, contribuant ainsi à la diversité culturelle et économique de la région.
Accueil de milliers d’étudiants étrangers
Une des nouveautés du plan est l’accueil de milliers d’étudiants étrangers, en particulier ceux qui maîtrisent le français. Pour l’année 2024, le Québec prévoit d’admettre jusqu’à 6 500 étudiants francophones. Cela s’inscrit dans le cadre du volet “Diplômés du Québec,” qui fait partie du programme de l’Expérience québécoise. Cette mesure vise à renforcer les liens entre les étudiants étrangers et le Québec, en leur offrant la possibilité de poursuivre leur carrière professionnelle dans la province après leurs études.
Augmentation du nombre de gens d’affaires
Le gouvernement québécois prévoit également d’augmenter le nombre de gens d’affaires accueillis dans la province. En 2024, environ 6 600 personnes supplémentaires seront admises dans le cadre du traitement des demandes de résidences permanentes en cours de traitement au niveau de l’IRCC (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada). Cette mesure portera le total des immigrants admis à 62 500, établissant ainsi un nouveau record historique pour le Québec.
Nouvelles exigences pour les travailleurs temporaires
En ce qui concerne les travailleurs temporaires, le plan de Chréstine Fréchette introduit de nouvelles exigences. Les travailleurs temporaires devront désormais passer un test de français pour renouveler leurs permis après trois ans passés au Canada. Pour satisfaire à ces nouvelles normes, ils devront démontrer un niveau de compétence en français équivalent au niveau 4 à l’oral au test des connaissances françaises. Cependant, cette exigence ne s’appliquera pas aux travailleurs agricoles.
Le Québec continue ainsi de jouer un rôle clé dans l’immigration canadienne, en cherchant à attirer une main-d’œuvre diversifiée et qualifiée tout en veillant à l’intégration et à la pérennité des immigrants dans la société québécoise. Ces initiatives reflètent l’engagement de la province envers l’immigration et son désir de contribuer à la croissance économique de la région.
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