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Les pays arabes et islamiques décident de forcer le blocus de Gaza

Les pays arabes et islamiques décident de forcer le blocus de Gaza

La déclaration finale du Sommet arabe et islamique extraordinaire pour discuter de l’agression israélienne contre le peuple palestinien, qui s’est tenu, aujourd’hui à Riyad, a appelé à condamner l’agression contre la bande de Gaza, ainsi que les crimes de guerre et les massacres barbares, brutaux et inhumains commis par le gouvernement de l’occupation contre le peuple palestinien, et a exigé qu’elle soit arrêtée immédiatement.

Le communiqué refuse la qualification de cette guerre de représailles comme de la légitime défense ou de la justifier sous quelque prétexte que ce soit.

Il a également appelé à lever le siège de Gaza et à imposer l’entrée immédiate des convois d’aide humanitaire arabes, islamiques et internationales, y compris de la nourriture, des médicaments et du carburant, dans la bande de Gaza, appelant les organisations internationales à participer à ce processus et soulignant la nécessité de ces organisations entrent dans la bande de Gaza, pour protéger leurs équipes et leur permettant de remplir pleinement leur rôle, et soutenant l’UNRWA.

Il a souligné la nécessité de soutenir toutes les mesures prises par la République arabe d’Égypte pour faire face aux conséquences de l’agression brutale d’Israël contre Gaza, et de soutenir ses efforts pour acheminer l’aide dans la bande de manière immédiate, durable et adéquate.

La déclaration appelle le Conseil de sécurité à prendre une décision décisive et contraignante qui impose la cessation de l’agression et arrête l’entité d’occupation qui viole le droit international, le droit international humanitaire et les résolutions de légitimité internationale. Considérer que ne pas le faire est une complicité qui permet à Israël de poursuivre son agression brutale qui tue des innocents, des enfants, des personnes âgées et des femmes, et transforme Gaza en ruines.

La déclaration finale du sommet a également appelé à :

* Exiger de tous les pays qu’ils cessent d’exporter aux autorités d’occupation des armes et des munitions qui sont utilisées pour tuer le peuple palestinien et détruire ses maisons, ses hôpitaux, ses écoles, ses mosquées, ses églises et toutes ses capacités.

* Exiger du Conseil de sécurité qu’il adopte immédiatement une résolution condamnant la destruction barbare par Israël des hôpitaux de la bande de Gaza, empêchant l’entrée de médicaments, de nourriture et de carburant dans cette bande, et les autorités d’occupation y coupant l’électricité, l’approvisionnement en eau et les services de base, y compris les communications et les services Internet, en tant que punition collective qui représente un crime de guerre selon le droit international. La résolution exige qu’Israël, en tant que puissance occupante, respecte les lois internationales et arrête immédiatement ces mesures barbares et inhumaines, et souligne la nécessité de lever le blocus qu’Israël impose à la bande de Gaza depuis des années.

* Demander au Procureur de la Cour pénale internationale d’ouvrir immédiatement une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre le peuple palestinien dans tous les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, et charger les Secrétariats généraux de l’organisation et du La Ligue de suivre sa mise en œuvre et créer une unité conjointe de surveillance juridique spécialisée qui documentera les crimes israéliens commis dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, et préparera les arguments juridiques concernant toutes les violations du droit international et du droit international humanitaire commises par Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et le reste des territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est. L’unité soumettra son rapport 15 jours après sa création pour être présenté au Conseil de la Ligue à au niveau des ministres des Affaires étrangères et au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation, puis sur une base mensuelle.

* Soutenir les initiatives juridiques et politiques de l’État de Palestine visant à tenir les autorités d’occupation israéliennes pour responsables de leurs crimes contre le peuple palestinien, y compris le processus d’avis consultatif de la Cour internationale de Justice et autoriser le comité d’enquête créé par décision de la Commission des droits de l’homme d’enquêter sur ces crimes et de ne pas y faire obstacle.

* Charger les deux secrétariats d’établir une unité conjointe de surveillance des médias qui documente tous les crimes des autorités d’occupation contre le peuple palestinien et les plateformes de médias numériques qui les publient et exposent leurs pratiques illégales et inhumaines.

* Désigner les ministres des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite en sa qualité de président du sommet (32), et chacun des pays suivants : Jordanie – Egypte – Qatar – Turquie – Indonésie – Nigeria, Palestine et tout autre pays intéressé, ainsi que les secrétaires- généraux des deux organisations, pour entreprendre une action internationale immédiate au nom de tous les États membres de l’organisation et de la Ligue, pour formuler une démarche internationale visant à mettre fin à la guerre contre Gaza et à faire pression pour le lancement d’un processus politique sérieux et réel pour parvenir à des résultats durables, et une paix globale conformément aux références internationales approuvées.

* Appeler les États membres de l’organisation et de la Ligue à exercer des pressions diplomatiques, politiques et juridiques et à prendre toutes mesures dissuasives pour mettre fin aux crimes contre l’humanité des autorités d’occupation coloniales.

* Dénoncer les deux poids-deux mesures dans l’application du droit international et avertir que cette dualité porte gravement atteinte à la crédibilité des États qui protègent Israël du droit international et le placent au-dessus de lui, ainsi qu’à la crédibilité de l’action multilatérale et expose la sélectivité de l’application du système de droits humains. Et affirment que les positions des pays arabes et islamiques seront affectées par les deux poids-deux mesures qui conduisent à un fossé entre les civilisations et les cultures.

* Condamnent le déplacement d’environ un million et demi de Palestiniens du nord de la bande de Gaza vers le sud, un crime de guerre selon la quatrième Convention de Genève de 1949 et son annexe de 1977, et appellent les États parties à la convention à prendre une décision collective le condamnant et le rejetant, et appellent toutes les organisations des Nations Unies à faire face à la tentative des autorités d’occupation de perpétuer cette réalité, et soulignent la nécessité du retour immédiat de ces personnes déplacées dans leurs foyers et leurs régions.

* Rejet total et absolu et réponse collective à toute tentative de transfert forcé individuel ou collectif, de déplacement forcé, d’exil ou de déportation du peuple palestinien, que ce soit à l’intérieur de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie, y compris Jérusalem, ou en dehors de son territoire vers toute autre destination, considérant cela comme une ligne rouge et un crime de guerre.

* Condamnent le meurtre et le ciblage de civils, en tant que position de principe fondée sur nos valeurs humanitaires et conforme au droit international et au droit international humanitaire, et soulignent la nécessité pour la communauté internationale de prendre des mesures immédiates et rapides.

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