Diaspora

L’extrême droite française s’oppose aux hommages algériens : Une interdiction qui fait débat

L’extrême droite française s’oppose aux hommages algériens : Une interdiction qui fait débat

En février, la commémoration de la journée nationale du Chahid par la communauté algérienne en France a été marquée par une décision controversée du préfet de police interdisant tout rassemblement pour éviter “des troubles à l’ordre public”.

Cette mesure a suscité un vif débat, exacerbé par les interventions de Julien Odoul, député du Rassemblement National, qui a vigoureusement critiqué la tenue de ces rassemblements à Paris.

Une interdiction critiquée

Le préfet de police justifie l’interdiction des rassemblements algériens par la volonté de préserver l’ordre public. Cependant, cette décision n’a pas manqué de provoquer une polémique, certains y voyant une atteinte aux droits de commémorer librement des événements historiques significatifs.

Julien Odoul monte au créneau

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Intérieur, Julien Odoul a exprimé sa désapprobation quant à la tenue des rassemblements algériens à Paris, qualifiant le FLN de “groupe de terroristes”. Le député du parti de Marine Le Pen a également déploré ce qu’il considère comme une “véritable honte” pour les victimes françaises et algériennes de la guerre d’Algérie ainsi que pour les harkis.

Une provocation selon Odoul

Odoul accuse ces manifestations de représenter une provocation et critique le silence du gouvernement face à ces événements. Il appelle à une réaction ferme des autorités françaises pour condamner ces rassemblements qui, selon lui, “portent atteinte à la cohésion nationale”.

Cette affaire souligne les tensions persistantes autour de la mémoire de la guerre d’Algérie en France et illustre le clivage entre ceux qui souhaitent commémorer librement et ceux qui y voient une remise en cause de l’unité nationale.

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