Le commandant Mahmoud al-Warfali, des forces spéciales libyennes à Benghazi , fidèle au maréchal Khalifa Haftar a été assassiné , mercredi soir 24 mars 2021, dans la ville par des hommes armés inconnus.
Recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre en Libye en raison des exécutions sommaires de détenus, Mahmoud al-Warfali, a été la cible de tirs avec des armes à feu près de l’université de Benghazi.
Des observateurs estiment qu’il s’agit d’un règlement de compte étant donné qu’un différend a éclaté entre lui et Haftar en particulier ses enfants qui sèment la terreur à Benghazi où l’insécurité règne ces dernières semaines.
Cet assassinat intervient alors que le nouveau gouvernement d’unité nationale dirigé par le Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, est entré en fonction entamant la transition menant aux élections de décembre prochain.
Selon ces mêmes observateurs, ces nouvelles tensions à Benghazi traduisent un malaise dans le camp de Haftar qui est sorti grand perdant des résultats du processus politique supervisé par les Nations unies en Libye.
Abandonné par tous ses alliés locaux et étrangers et ne jouant aucun rôle dans la nouvelle phase de transition, Haftar demeure, toutefois, l’homme fort de l’Est et dans certains régions du sud du pays que son armée contrôle.
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