L’Institut Tunisien de Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) vient de publier les résultats de l’étude de “Impacts macroéconomiques et enjeux d’adaptation du secteur agricole au changement climatique : Une évaluation par le modèle GEMMES-Tunisie”. Cette étude est le fruit de la collaboration entre l’ITCEQ et l’Agence Française de Développement (AFD).
Elle vise à mesurer l’impact macroéconomique et sectoriel du changement climatique et à formuler des politiques d’adaptation pour l’agriculture tunisienne afin d’atténuer ces effets négatifs, soulignant l’importance de renforcer la productivité agricole et économique pour assurer la sécurité alimentaire et éviter les crises financières à long terme.
La partie liée aux perspectives de l’économie tunisienne à l’horizon 2050 en l’absence des politiques d’adaptation au changement climatique, les résultats des impacts du changement climatique sur l’économie tunisienne varient considérablement selon les scénarios simulés.
Il ressort de cette étude que sur le marché du travail, les pertes d’emploi dans le secteur agricole s’accentueraient en lien avec la forte contraction prévue de l’activité agricole.
Les scénarios climatiques prévoient la destruction de 216 mille emplois agricoles d’ici 2050. Cela pourrait entraîner une hausse de la pauvreté en milieu rural et une accentuation de la migration vers les zones urbaines.
En parallèle, la population active continuerait à augmenter sous l’effet de la croissance démographique et l’amélioration des niveaux d’instruction des jeunes tunisiens.
En conséquence, le taux de chômage prévu de baisser à 12.5% dans le scénario “Business As Usual” (BAU), resterait élevé en se stabilisant à 16% jusqu’à 2050.
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