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L’UE a trouvé un accord jeudi sur une réforme de la politique migratoire… La Tunisie doit s’attendre au pire

L’UE a trouvé un accord jeudi sur une réforme de la politique migratoire… La Tunisie doit s’attendre au pire

Les ministres européens de l’Intérieur se sont mis d’accord, sur une réforme de la politique migratoire sur le continent, et ce après des heures de négociations.

Le texte prévoit notamment un examen accéléré des demandes d’asile.

C’est un sujet qui a longtemps divisé les pays européens. Finalement, les 27 sont tombés d’accord. Au terme d’une journée de difficiles négociations, les ministres européens de l’Intérieur ont trouvé un accord sur deux volets clés d’une réforme de la politique migratoire. Une décision qualifiée d’“historique” par la ministre allemande de l’Intérieur.

La réforme met notamment en place un système de solidarité dans la prise en charge des réfugiés. Le texte prévoit une solidarité obligatoire mais “flexible” au sein de l’UE, dans la prise en charge des demandeurs d’asile. Les États membres seront tenus d’accueillir un certain nombre de ces demandeurs arrivés dans un pays de l’UE soumis à une pression migratoire, ou, à défaut, d’apporter une contribution financière. Une compensation financière d’une somme de 20.000 euros pour chaque demandeur d’asile non relocalisé. Ces sommes seraient versées sur un fonds géré par la Commission et destiné à financer des projets liés à la gestion de la migration.

Le texte prévoit par ailleurs un examen accéléré des demandes d’asile de certains migrants aux frontières. Une procédure de 12 semaines maximum, réalisée dans des centres situés aux frontières, sera à destination des migrants qui ont statistiquement le moins de chances de se voir accorder le statut de réfugiés. C’est le cas, par exemple, des ressortissants “du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Sénégal, du Bangladesh et du Pakistan”, a commenté la secrétaire d’État belge à l’asile et à la migration. L’objectif est de faciliter le renvoi de ces migrants vers leur pays d’origine ou de transit.

Du coup, il faut s’attendre à de très probables retours en asse des migrants qui avaient embarqué de la Tunisie, et ce, quelque soit leur pays d’origine. Et la Tunisie risque de se transformer en zone de résidence à durée indéterminée de tous les migrants qui sont passés par son territoire.

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