Le parlement israélien a voté en lecture préliminaire un projet de loi visant à rompre les liens avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et à la déclarer organisation terroriste.
Cette décision intervient malgré le soutien continu de nombreux pays occidentaux à l’agence, Israël ayant échoué à prouver ses allégations selon lesquelles des employés de l’UNRWA auraient participé à l’opération “Toufan Al-Aqsa” du 7 octobre dernier.
Soutien international renouvelé
En réaction aux mesures israéliennes, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annoncé la reprise du financement de l’UNRWA par l’Italie après une interruption de quatre mois.
Ce nouveau soutien, d’un montant de 35 millions d’euros, a été confirmé lors d’une rencontre à Rome avec Mohammed Mustafa, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères palestinien.
Conséquences humanitaires de la guerre sur Gaza
L’offensive israélienne sur Gaza a eu des répercussions désastreuses, avec plus de 116 000 Palestiniens tués ou blessés, majoritairement des femmes et des enfants, et environ 10 000 personnes portées disparues.
L’isolement imposé par Israël, y compris le blocus des passages et la perturbation des activités de l’UNRWA, continue d’exacerber la crise humanitaire dans les régions nord et sud de Gaza.
Rôle et enjeux pour l’UNRWA
Créée le 8 décembre 1949, l’UNRWA est une agence onusienne dédiée à l’aide et à l’emploi des réfugiés. Avec des bureaux principaux à Vienne et Amman et des représentations à New York, Washington, Le Caire et Jérusalem, elle assiste plusieurs millions de personnes.
Cette mesure prise par Israël soulève des inquiétudes quant à l’impact sur les services essentiels fournis par l’agence à une population déjà en détresse.
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