Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Tunisie Numérique, l’avocat et activiste politique Imed Ben Halima a commenté la manifestation du Mouvement Ennahdha prévue pour le 6 février dans le but de réclamer le dirigeant Noureddine Bhiri.
Rappelant que cette date symbolique coïncide avec le 9ème anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd, Ben Halima a déclaré que les islamistes ont eu recours à la technique de la victimisation pour perturber la scène politique et piéger les unités sécuritaires.
D’après ses dires, les protestataires chercheront à faire des confrontations avec les agents sécuritaires pour revendiquer l’intervention des organisation des droits de l’Homme.
” A cette date, les dirigeants de l’appareil secret du parti islamiste auraient du être devant la justice” déclare Ben Halima.
Selon l’activiste, les nahdhaouis ne veulent pas descendre seuls dans la rue et cherchent à se cacher derrière les protestataires qui luttent contre le régime du parti islamiste ainsi que la déviation du processus du 25 juillet faite par le Chef de l’Etat Kais Saied.
Ben Halima a aussi dénoncé l’interdiction des manifestations pour des raisons sanitaires pointant du doigt l’encombrement dans les moyens de transport commun.
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