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Mobilisation étudiante mondiale croissante : Situation pays par pays

Mobilisation étudiante mondiale croissante : Situation pays par pays

La solidarité avec Gaza se manifeste dans les universités du monde entier, avec des mouvements étudiants en France, Allemagne, Canada, et au-delà, révélant des tensions croissantes et des réactions diversifiées face au conflit en cours.

États-Unis : Expansion et controverses des manifestations étudiantes

Aux États-Unis, les manifestations étudiantes s’étendent de manière significative, touchant des villes majeures comme Washington, Los Angeles, New York, Austin, Boston, Chicago, et Atlanta.

Les universités prestigieuses telles qu’Harvard, Yale, Columbia, et Princeton ont été le théâtre de sit-ins et de manifestations, rappelant les protestations contre la guerre du Vietnam. Ces actions, soutenues depuis des semaines, provoquent des réactions diverses dans le milieu politique.

Cette mobilisation a mené à l’arrestation de nombreux étudiants à Columbia, au Texas, et en Californie du Sud, avec des incidents de violence rapportés lors des interventions policières.

France : intervention policière et controverse

En France, les manifestations étudiantes ont pris une tournure intense. À Paris, la police a dû intervenir à l’Institut d’études politiques pour disperser des manifestants qui occupaient le bâtiment depuis plusieurs jours.

Les étudiants demandent à l’université de couper les liens avec les institutions israéliennes et critiquent la France pour ne pas défendre suffisamment les droits de l’homme dans ce contexte de conflit.

Allemagne : inquiétude du gouvernement

En Allemagne, la situation est marquée par une inquiétude gouvernementale face à une possible montée de sentiment anti-Israél.

Les autorités surveillent de près les manifestations, comme celle de l’Université Humboldt à Berlin, où des discours virulents ont poussé le gouvernement à appeler à une réponse ferme contre toute forme de haine.

La ministre de l’Éducation a exhorté les institutions à combattre activement l’antisémitisme sur les campus.

Canada : résilience et revendications continues

À Toronto, les étudiants de l’Université de Toronto persistent dans leur sit-in malgré les pressions administratives.

Ils réclament une cessation complète de toute collaboration académique et financière avec les entités israéliennes, illustrant une détermination qui reflète la force du mouvement étudiant canadien en faveur de la Palestine.

Irlande : fermeture temporaire et amendes

En Irlande, les étudiants de Trinity College Dublin ont créé un “camp de solidarité” qui a entraîné la fermeture temporaire du Book of Kells, un site majeur du campus.

Les autorités universitaires ont imposé une amende considérable aux organisateurs pour les pertes financières engendrées par les manifestations.

Australie : un pacifisme actif

En Australie, l’Université de Sydney a été le théâtre de manifestations pacifiques mais chargées émotionnellement.

Les étudiants ont érigé des tentes et ont manifesté leur soutien à Gaza, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les partisans d’Israël présents sur le campus, démontrant une approche plus mesurée du conflit.

Mexique : des tentes pour Gaza

Au Mexique, les étudiants de l’Université Nationale Autonome du Mexique ont installé des tentes et des drapeaux palestiniens devant le campus principal, exprimant leur solidarité par des slogans et des demandes de rupture des relations diplomatiques et commerciales avec Israël.

Ces mouvements internationaux montrent comment le conflit israélo-palestinien continue de mobiliser les jeunes autour du globe, poussant les institutions académiques et les gouvernements à réagir face à un activisme étudiant de plus en plus visible et influent.

 

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