Mohamed Salah Ayari, membre du Conseil national des impôts, a commenté ce vendredi 12 avril, sur Mosaïque FM, les grandes lignes du Budget de 2025. Il a pointé l’urgence d’entamer des réformes structurelles pour dynamiser l’économie, indépendamment des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui FMI ou pas il faudra de toute façon réformer en profondeur…
Première piste : Une nouvelle loi sur l’investissement est une nécessité absolue (un autre économiste de renom, Abdelkader Boudriga, a soutenu la même chose). Deuxième piste : la hausse des dépenses d’investissement, infimes d’après Ayari, 5,2 milliards de dinars, à peine 2,9% du produit intérieur brut (PIB).
Comme facteur d’explication de la morosité économique ambiante et de la croissance molle, 0,4%, le membre du Conseil national des impôts a avancé les dégâts terribles de la sécheresse sur la saison agricole.
Enfin il est d’avis qu’un seuil de croissance de 3% est atteignable si la saison touristique est un succès, si les exportations montent ainsi que les transferts financiers de la diaspora tunisienne…
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