Près de deux mille manchots de Magellan ont été retrouvés morts sur les côtes orientales de l’Uruguay en l’espace de dix jours, provoquant des interrogations quant à la cause de cette tragédie. La plupart de ces manchots étaient des jeunes spécimens, dépourvus de réserves de graisse et d’estomac vide, selon Carmen Leizagoyen du ministère de l’environnement uruguayen. Les tests réalisés pour détecter la présence de la grippe aviaire ont été négatifs.
Les défenseurs de l’environnement mettent en avant la surpêche et la pêche illégale comme des facteurs potentiels ayant conduit à cette mortalité massive. Richard Tesore, de l’ONG SOS Sauvetage de la faune marine, évoque une surexploitation des ressources marines depuis les années 1990 et 2000, ce qui aurait privé les animaux de leur nourriture. Le passage d’un cyclone dans l’Atlantique, ayant touché le sud-est du Brésil mi-juillet, pourrait également avoir contribué à la mort des individus les plus affaiblis en raison des conditions climatiques difficiles.
Cette tragédie rappelle celle de l’année dernière au Brésil où une hécatombe similaire avait eu lieu pour une cause inconnue. Les autorités et les défenseurs de l’environnement restent mobilisés pour comprendre les raisons derrière cette soudaine et massive disparition des manchots de Magellan sur les côtes uruguayennes.
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