Cela nous apprendra à laisser les ambassadeurs de tous les pays, notamment ceux qui se croient tout permis, de se promener à leur guise dans le pays et de le sillonner de long en large, sans même, en prendre la permission. C’est ce qui a laissé l’ambassadeur allemand oser l’affront et la provocation des tunisiens, surtout que cet affront il l’a osé lors d’une cérémonie officielle, et en présence du ministre de l’éducation.
En effet, cet ambassadeur a osé prendre la défense des israéliens et les qualifier de victimes des terroristes du Hamas, alors que ce sujet n’avait rien à voir avec son allocution. Et ce, lors de la cérémonie d’inauguration d’une école à Mohammadia, dont la construction a été en partie, financée par la banque allemande de développement.
Donc, prétextant les deux sous qu’une banque de son pays a avancé pour la construction d’une école, cet ambassadeur s’est cru permis de donner des leçons aux tunisiens et de les provoquer dans une des causes qui leur tiennent le plus à cœur.
C’est ce qui, d’ailleurs, montre à quel point, Saïed a raison, en refusant l’aumône occidentale pour ne pas perdre notre souveraineté. Car, imaginons ce que les bailleurs de fonds auraient pu faire en de telles circonstances, s’ils avaient débloqué leurs milliards, alors que pour des broutilles de rien du tout, un des leurs, s’est paris cet affront.
De son côté le ministre, Mohamed Ali Boughdiri, n’a pas laissé l’incident se passer ainsi, et il a rappelé à cet ambassadeur qui sont les coupables des tueries contre les juifs, des camps de concentration et de l’holocauste. Il lui a, donc, rappelé que si les juifs sont victime de quelqu’un, c’est bien des allemands.
Maintenant, il faudrait, tout de même, donner l’exemple, pour éviter la répétition de tels affronts et de telles provocations, et Nabil Ammar devrait s’empresser de convoquer cet ambassadeur indélicat et le rappeler à l’ordre et le remettre à sa place.
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