Le gouvernement américain a imposé vendredi 2 février de nouvelles sanctions économiques et judiciaires contre l’Iran, ciblant spécifiquement les Gardiens de la Révolution de Téhéran et des groupes pro-iraniens.
Ces mesures interviennent dans un contexte de frappes militaires américaines en Iran et en Syrie. Le ministre de la Justice Merrick Garland et le procureur fédéral Damian Williams ont engagé des poursuites contre sept individus liés à un réseau de blanchiment d’argent orchestré par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique et sa Force Qods, classée comme organisation terroriste étrangère.
Ces actions visent des responsables iraniens et des cadres turcs d’un groupe énergétique, accusés de vendre du pétrole iranien pour financer des activités terroristes, notamment en soutien à la Force Qods.
En parallèle, le Trésor américain a annoncé des sanctions contre des entités impliquées dans la fabrication de drones de combat Shahed et dans des tentatives de cyberattaques visant des infrastructures critiques aux États-Unis, en Europe, et en Israël.
Les sanctions entraînent le gel des avoirs aux États-Unis des personnes et entreprises concernées et interdisent toute transaction financière avec ces entités par des Américains.
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