Le passage frontalier de Rafah, entre l’Egypte et Gaza, demeure sous une tension extrême. Du côté égyptien, on s’impatiente avec des dizaines de remorque qui attendent, depuis des jours, avec, parfois, des produits alimentaires, donc périssables. Du côté palestinien, aussi, on s’impatiente, de pouvoir réceptionner cette aide qui demeure le seul espoir de vie pour les millions de palestiniens qui souffrent depuis deux semaines d’un blocus sans merci de l’entité sioniste. Et du côté sioniste, on s’évertue à jouer le diable, en maintenant tout le monde sous pression et en autorisant, au compte gouttes, les passages de convois très réduits, et en contrôlant les parties qui les réceptionnent à Gaza, menaçant, à tout moment de bombarder les lieux, si jamais on ne respecte pas ses ordres.
Ainsi, et sur les deux premiers jours de l’ouverture de ce passage, seuls 37 camions ont pu traverser la frontière, 20 le samedi et 17 ce dimanche. Et il est prévu de laisser passer quelques autres gouttes, demain, lundi, soit une vingtaine de camions.
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