Economie

Récession persistante en Israël : Les séquelles économiques de la guerre

Récession persistante en Israël : Les séquelles économiques de la guerre

La récession de l’économie israélienne s’intensifie, avec une contraction enregistrée pour le deuxième trimestre consécutif, soulignant les défis économiques exacerbés par le conflit en cours à Gaza.

Selon les données récentes du Bureau des statistiques gouvernemental, le produit intérieur brut (PIB) d’Israël a diminué de 1.4% au premier trimestre de l’année en cours, après une baisse drastique de 21.7% au dernier trimestre de l’année précédente.

Impact du conflit sur l’économie

La guerre prolongée contre la bande de Gaza, qui dure depuis huit mois, continue de peser lourdement sur l’économie. Les répercussions directes et indirectes de ce conflit entravent la croissance économique et placent une lourde charge sur les citoyens israéliens, avec une baisse de plus de 3% du PIB par habitant sur une base annuelle.

Secteurs les plus affectés

Les secteurs de la technologie et du tourisme figurent parmi les plus touchés. Les investissements dans le secteur technologique ont chuté de 30% depuis le début du conflit, selon le Ridez Israel Research Institute.

Le secteur du tourisme a également subi de lourdes pertes, avec une chute de 40% du nombre de touristes dans les quatre premiers mois de l’année par rapport à la même période l’année dernière.

Prévisions économiques sombres

Face à cette situation, les agences de notation financière et les institutions financières internationales prévoient un avenir économique sombre pour Israël.

Standard & Poor’s prédit une croissance du PIB de seulement 0.5% pour l’année en cours, bien en deçà des prévisions de la Banque centrale d’Israël et du Fonds monétaire international, qui estimaient une croissance jusqu’à 2%. Tous s’accordent cependant sur le fait que la poursuite des hostilités à Gaza conduit l’économie vers une incertitude profonde.

Conséquences et perspectives

L’expert et chercheur palestinien au Economic Policy Research Institute, Misef Jamil, souligne qu’aucun économie n’est à l’abri des effets dévastateurs d’un conflit. Il note que les aides financières extérieures qu’Israël reçoit sont majoritairement destinées au soutien militaire et n’ont qu’un faible impact sur la revitalisation économique du pays.

À la fin de 2024, l’économie israélienne pourrait voir son PIB chuter de 5.7%, une récession à la fois significative et sans précédent.

 

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