Les relations entre de nombreuses universités et entreprises américaines et leurs homologues en Israël, notamment les institutions militaires et de recherche, se sont intensifiées au fil des décennies pour former un réseau extrêmement complexe.
Ces relations, à la fois financières et collaboratives, semblent si enracinées qu’elles résistent à toutes les tentatives de démantèlement ou d’interruption.
Une protestation croissante
L’opération “Torrent of Al-Aqsa” et la suite de l’agression israélienne sur Gaza ont ravivé le débat sur les liens extérieurs et les investissements des universités américaines, certains profitant de diverses manières à l’armée israélienne.
Les protestations étudiantes persistantes ont exercé une pression considérable sur les administrations universitaires pour révéler les détails et la nature de la coopération avec Israël et les entreprises associées.
Par exemple, l’Université Brown a récemment conclu un accord avec des étudiants protestataires, ce qui pourrait conduire à un désinvestissement de ses liens avec Israël.
Un système d’investissements complexe
Les universités américaines détiennent d’énormes fonds de dotation, investissant dans divers domaines comme Wall Street, l’immobilier et d’autres instruments financiers traditionnels.
Ces investissements génèrent d’importantes recettes annuelles, qui financent une partie des dépenses opérationnelles des universités et soutiennent leurs programmes de recherche et d’innovation. Actuellement, ces dotations atteignent plus d’un trillion de dollars.
Liens avec l’expansion israélienne
De nombreuses universités américaines sont liées à des entreprises et institutions soutenant les politiques israéliennes, notamment les politiques d’apartheid et de nettoyage ethnique contre les Palestiniens.
Ces relations sont souvent incarnées par des investissements dans des entreprises qui bénéficient de l’expansion israélienne et servent les politiques de l’État israélien.
Conséquences des protestations étudiantes
Face aux protestations étudiantes, certaines universités ont commencé à considérer sérieusement le retrait de leurs investissements en Israël.
Ces mouvements de protestation réclament la fin des collaborations et des investissements qui soutiennent directement ou indirectement les efforts militaires ou les politiques d’Israël.
Les défis à venir
Malgré les pressions, beaucoup d’universités maintiennent une position ferme, insistant sur le principe de “protéger les investissements de l’université contre les pressions politiques”.
Ce maintien souligne la complexité et la profondeur des liens financiers et académiques qui lient les institutions américaines à Israël, rendant toute tentative de désengagement à la fois difficile et controversée.
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