L’économiste Ridha Chkondali a annoncé que le taux d’investissement dans la loi de finances pour l’année 2023 sera de l’ordre de 4%, alors qu’ il était de l’ordre de 3% en 2022.
Dans une déclaration faite ce mardi à Tunisie Numérique, Chkondali a précisé que la valeur du budget de l’État est 70 milliards de dinars, dont la principale source est 40 milliards de dinars de collecte, c’est-à-dire que l’augmentation est dans la limite de 4,5%. Il a estimé que cette approche établie par le gouvernement sera erronée.
Par ailleurs, il a fait savoir que le budget de l’État pour l’année 2023 comprend également 15 milliards de dinars, qui proviendront d’emprunts extérieurs, et que l’État tunisien n’a pu obtenir aucun prêt d’une partie étrangère, en plus du fait que le dossier tunisien n’a pas pu obtenir l’accord des experts du Fonds Monétaire International.
Et d’assurer que l’Egypte a pu mobiliser des ressources en devises sous forme de dépôts d’autres pays pour une valeur de 28 milliards de dinars, et a obtenu un prêt du Fonds International Fonds monétaire pour 3 milliards de dinars.
L’expert a, encore, assuré que l’État s’oriente vers les emprunts internes, auprès des banques et de la Banque centrale, ce qui est considéré comme une solution irréalisable, car l’État n’est pas en mesure de fournir 9,5 milliards de dinars puisqu’il y a une désertification de la liquidité.
Il a, en effet, mis en garde contre le scénario libanais, car le plus dangereux de tout cela est que les citoyens, ne seront pas en mesure d’obtenir leur argent qu’ils ont déposé auprès des banques pour l’obtenir plus tard parce que ces banques ont prêté cet argent à l’État, qui est devenu incapable de payer ses dettes auprès des banques.
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