Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, l’analyste financier Samir Rguyeg a réagi à l’autorisation exceptionnelle par l’ARP à la BCT d’octroyer des facilités au profit de la Trésorerie Générale.
“D’autres mesures comme l’impulsion de l’épargne et de l’investissement auraient pu être prises parce que l’absence de création de la richesse et le recours à la planche à billet présentent un grand risque sur l’économie. Le financement direct par la BCT de l’Etat ne crée pas de la richesse”, estime Samir Rguyeg.
Et d’ajouter que “la situation actuelle du pays résulte de toute une décennie de marasme économique avec zéro croissance.
“Pour créer la richesse et impulser l’investissement, l’Etat aurait dû appuyer les investisseurs durant quelques années à travers la prise en charge de 3% du taux d’intérêt bancaire”,
Pour rappel, les députés de l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) ont adopté mardi 06 février le projet de loi portant autorisation exceptionnelle à la BCT, d’octroyer des facilités au profit de la Trésorerie Générale, et ce, d’une valeur de 7 milliards de dinars.
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