Economie

Sommet de la finance arabe : la Tunisie à l’honneur

Sommet de la finance arabe : la Tunisie à l’honneur

Dans la réunion du gotha des banques et des finances arabe, la Tunisie sera à l’honneur. Elle aura, même, un rôle de prestige ! L’information peut sembler bizarre ? Et pourtant, elle est vraie ! Explications.

Ritz-Carlton. Djeddah. Arabie saoudite. Aujourd’hui, dimanche 18 septembre 2022. Tel est le cadre spatio-temporel des travaux de la quarante-sixième session ordinaire du  Conseil des Gouverneurs des Banques Centrales Arabes et Institutions Monétaire Arabe.

Contrairement à son intitulée, cette réunion n’aura rien d’ordinaire. Et ce, à plusieurs titres.

D’abord, par les thèmes qu’elle abordera.

Selon arqam.news ; site spécialisé dans l’information économique ; au menu des discussions, la politique monétaire et l’inflation. Défi parmi les défis des Instituts d’émission de la région, mais aussi des gouvernements et des bailleurs de fonds internationaux. Le monde est secoué par les retombées de la crise russo-ukrainienne qui enjambe le pas aux plaies encore ouvertes de la crise sanitaire de la Covid-19 !

Quelle réponse à apporter ?

Dans quelle mesure ?

Dans quel contexte de coopération ?

Autant d’interrogations auxquelles cette joute pourrait apporter des débuts de réponses.

En effet, tout un pan de cette réunion sera consacré à la vague inflationniste mondiale et ses répercussions sur la politique monétaire dans les pays arabes.  Défis et mesures prises par les banques centrales arabes pour limiter les effets de la vague inflationniste seront au centre des débats. Il s’agira, notamment, d’un point crucial pour toute démarche en contexte hyper inflationniste : optimiser la combinaison entre les politiques monétaires et financières pour relever les défis à court et moyen terme et ce, sans sacrifier la croissance. Tout un débat !

Autre thème, autre défi : celui des exigences de la reconstruction du capital et des marges de liquidité dans le secteur bancaire arabe.

La phase post-pandémique présente aussi bien des opportunités que des exigences pour les banques centrales et leurs politiques prudentielles. Là aussi, le défi sera de respecter les normes de bonne gouvernance et de gestion sans hypothéquer l’investissement !

Selon la même source, les discussions porteront, également, sur les risques de répercussions du changement climatique sur le secteur financier et les services bancaires. Mais, aussi,  la transition vers la finance verte avec son lot  d’opportunités ou risques.

Vu les priorités et les conditions des pays arabes, il s’agit davantage d’une démarche prospective que d’actions immédiates.

Ensuite, cette 46ème est spéciale pour la Tunisie de par le rôle qui lui a été  accordé !

En effet, elle sera à l’honneur. L’Édition 2022 du Conseil de gouverneurs des banques centrales et des institutions monétaires arabes sera présidée par la Tunisie.  Le pays sera représenté par le Gouverneur de sa banque centrale, Marouane El Abassi en l’occurrence.

Il s’agit là d’une belle occasion pour mettre en exergue la réalité de la situation tunisienne.

C’est aussi un rendez-vous pour parler opportunité d’investissements et de coopération.

Surtout, en marge des discussions officielles, les rencontres en aparté seraient forts intéressantes pour consolider le dossier tunisien auprès du Fonds Monétaire International (FMI).

Surtout, cette présidence pourrait faire avancer certains dossiers financiers, notamment en relation avec des financements tant attendus.

Nul doute que la Tunisie sera bien représentée et ses intérêts âprement défendus. Attendons de voir !

 

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