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Sonia Ben Cheikh relève le défi de Tunisienumerique avec célérité et efficacité

Sonia Ben Cheikh relève le défi de Tunisienumerique avec célérité et efficacité

Suite à la publication de notre article intitulé : « Santé : Premier défi pour Sonia Ben Cheikh : S’intéresser à l’hôpital de Jendouba avant la survenue d’un nouveau drame ! », daté d’hier, la ministre de la Santé a été d’une réactivité et surtout, d’une efficacité exemplaires.

Ses services ont contacté la rédaction de Tunisienumerique, ce matin, et l’ont orientée vers le directeur régional de la santé de Jendouba, qui a exposé les principales actions entreprises par le ministère, depuis lundi dernier, pour promouvoir le secteur de la santé dans la région. Il a annoncé que la ministre a tenu lundi, une réunion urgente pour remédier aux manquements enregistrés à l’hôpital régional de Jendouba, à laquelle a été convié le gouverneur de la région.

Le directeur régional a ajouté que la ministre a donné ses instructions pour lancer un appel à candidature urgent, pour le recrutement de médecins spécialistes, essentiellement, au profit de la région de Jendouba, avec la décision d’octroyer aux candidats une prime substantielle, pour les encourager à prendre le poste.

En attendant cette mesure, la ministre a contacté plusieurs médecins spécialistes, notamment des cardiologues, pour leur demander d’exercer au sein de l’hôpital de Jendouba, que ce soit à titre de vacataires ou à celui des désignations dans le cadre du service civil. La ministre a, par ailleurs, donné ses consignes à toutes les régions médicales du pays, pour aider l’hôpital régional de Jendouba en lui fournissant les médicaments et les dispositifs médicaux qui lui manquent, en attendant que l’établissement lance ses procédures pour l’acquisition de ces produits.

Suite à la publication des précisions du directeur régional, les services de la ministre de la santé ont recontacté la rédaction pour donner de plus amples renseignements, puisqu’il semblerait que le directeur régional ne soit pas assez à jour, par rapport aux décisions et dispositions prises par la ministre, depuis ce matin. Ils nous ont affirmé que la ministre a réussi à contacter deux médecins cardiologues pour assurer, chacun, deux jours par semaine de permanence dans le service de cardiologie de Jendouba, en plus du recrutement d’un assistant hospitalo-universitaire, dans le cadre du service civil, qui assurera la couverture des jours restants de la semaine.

De ce fait, le service de cardiologie dispose, désormais de médecins spécialistes seniors, tous les jours de la semaine, en plus des médecins vacataires avec lesquels la ministre s’est mise d’accord pour assurer les explorations cardiaques et les consultations quotidiennes. Les services de la ministre ont ajouté que par rapport aux médicaments et dispositifs manquants à l’hôpital et sur instruction urgente de la ministre, les hôpitaux voisins et ceux relevant d’autres régions sanitaires ont commencé à les fournir en quantité suffisante pour le fonctionnement dans des conditions optimales du service de cardiologie de Jendouba.

En bref, Sonia Ben Cheikh a su relever le défi qui s’est imposé à elle et a su remédier à une situation catastrophique en une journée, en trouvant des solutions, certes provisoires, mais efficaces, en attendant de régler les problèmes de cet hôpital de façon permanente.

A ce niveau, Tunisienumerique ne peut que se féliciter, à double titre, au moins : d’abord en ayant  attiré l’attention de la ministre de la Santé sur l’acuité d’une situation urgente et très délicate, ensuite de la réactivité et de l’efficacité dont a fait preuve Sonia Ben Cheikh, pour répondre à notre article. Quoique, ce dernier point pourrait ne pas être en sa faveur, dans la mesure où elle aura pu démontrer que, quel que soit le problème, celui qui veut le résoudre le peut, moyennant de la bonne volonté et une bonne connaissance du terrain.

Ce qui va mettre la barre trop haut pour ses collègues qui pataugent dans des problèmes bien moins graves. Et cela va aussi mettre l’accent sur l’incapacité ou l’absence de volonté de ses prédécesseurs, pour résoudre les problèmes de la santé, un par un, ce qui a abouti à l’état de délabrement actuel de ce secteur plus que vital.

Au final, on ne peut que dire : « Chapeau, madame la ministre… Et bon vent » !

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