Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le PDL a informé que sa présidente Abir Moussi a avertit le président du Parlement Rached Ghannouchi contre le risque d’ingérence étrangère qui découle de la convention de coopération entre le Parlement tunisien et une « organisation suspecte » nommée NDI (National Democratic Institute).
D’après le document déposé au bureau d’ordre de l’ARP, cet institut finance différentes activités parlementaires et se charge même de fournir à certains députés des bureaux dans les régions.
Ceci n’est pas sans prix d’après Abir Moussi, qui a rappelé que le NDI est déjà intervenu dans les activités législatives de la commission de l’agriculture, ce qui représente un risque pour la souveraineté nationale ainsi qu’un dangereux précédent.
Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, le député du PDL Wissem Chaari a affirmé que National Democratic Institute contrôle la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire au sein de l’ARP.
Ainsi très souvent, des projets de lois qui n’ont rien à voir avec l’agriculture et qui touchent d’autres secteurs comme le tourisme ou l’industrie passent par ladite commission.
Il a ajouté que cette organisation financent également les “assistants parlementaires” de certains blocs notamment Ennahdha, Al Karama et Qalb Tounes.
Notons que PDL a menacé de porter une plainte judiciaire contre le président de l’ARP, Rached Ghannouchi, si cette coopération n’est pas rompue dans les plus brefs délais.
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