Amnesty International a appelé, par l’intermédiaire de Fidaa Hammami, conseillère en recherche et plaidoyer pour la Tunisie, les autorités tunisiennes à libérer immédiatement et sans conditions le journaliste Ziad El Hani et à abandonner toutes les charges retenues contre lui, car elles découlent uniquement de l’exercice de ses droits humains.
L’organisation a rapporté que « les autorités tunisiennes continuent de réprimer la liberté d’expression dans le pays, et qu’au lieu de poursuivre en justice les journalistes qui expriment leurs opinions, elles devraient soutenir le droit à la liberté d’expression durement acquis, et mettre fin aux représailles contre les critiques et l’opposition.
Elle a ajouté : « Les autorités tunisiennes continuent de mépriser la liberté d’expression en punissant un autre journaliste simplement pour avoir critiqué les responsables du gouvernement… Il est extrêmement honteux que Zied El Hani soit derrière les barreaux et que s’il est reconnu coupable, il risque deux ans de prison, en plus d’une amende simplement pour ses commentaires politiques critiques.
Le 1er janvier, le parquet près le tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt en prison à l’encontre de Zied Al-Hani, sur fond de déclaration médiatique qu’il a faite à propos de la ministre du Commerce.
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