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Tunisie : AUDIO : Au ministère de l’Agriculture ils n’ont aucun problème avec la maladie de la langue bleue qui menace de décimer le cheptel

Tunisie : AUDIO : Au ministère de l’Agriculture ils n’ont aucun problème avec la maladie de la langue bleue qui menace de décimer le cheptel

Suite à la multiplication des cas de la maladie de la langue bleue enregistrés parmi le cheptel tunisien et qui commencent à inquiéter par leur nombre et par leur diffusion, au point que les professionnels de l’élevage parlent de l’éventualité de la perte du tiers des bêtes, des suites de cette maladie… Suite surtout à l’inaction totale et absolue du ministère de l’Agriculture face à ce fléau, la rédaction de Tunisienumérique a contacté un membre du bureau exécutif de l’UTAP, qui nous a apporté des éclaircissements à ce sujet.

Il a expliqué qu’il s’agit d’une maladie virale, transmise au bétail par les moustiques qui ont proliféré d’une façon exceptionnelle suite aux dernières pluies. Il a ajouté que depuis trois ans, les autorités ont arrêté de pratiquer la vaccination du cheptel, à cause du prix assez élevé du vaccin, elles ont même refusé de l’importer pour être acheté par les éleveurs.

Notre interlocuteur a assuré que les têtes de bétail touchées par cette maladie se comptent par milliers, surtout dans les régions du centre du pays. Avec de nombreuses délégations touchées en même temps.

Il a appelé les autorités à assumer leur rôle de préservation de la santé du cheptel, en fournissant les vaccins et en traitant les gîtes larvaires des moustiques. Il a rappelé que les agriculteurs avaient appelé à la création d’un fonds de santé et sécurité animale, mais que rien n’a été fait dans ce sens.

Il a assuré qu’ayant désespéré d’une réaction des autorités, les éleveurs mettent tous leurs espoirs pour sauver leur cheptel de l’anéantissement, dans la nature, espérant la venue des pluies et du froid qui pourraient réduire la circulation des insectes vecteurs de cette maladie.

Plus alarmant que la gravité de la situation sanitaire du cheptel, on note surtout, l’inaction coupable des autorités du ministère de l’Agriculture qui n’ont pas bougé le petit doigt pour essayer de sauver la richesse tunisienne qu’est le cheptel. On croirait qu’au niveau du ministère la disparition du cheptel ne pose aucun problème… Plus encore, on dirait qu’ils sont en train de faire exprès pour amener le pays à un stade de dénuement, de pauvreté, voire même de famine… !

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