Le ministre de l’éducation Fathi Sellaouti a jeté, ce vendredi, un pavé dans la mare. Il a annoncé en pleine réunion avec quelques uns de ses cadres, que les salaires du mois d’octobre sont disponibles mais pour ce qui est du mois de novembre, rien n’est garanti.
Une déclaration qui a eu un effet de massue sur la tête de tous ceux qui l’ont entendue. Car, bien que tout le monde appréhendait cet instant, depuis, déjà, des mois. Et bien que beaucoup de sources l’aient déjà annoncé, c’était, aujourd’hui, la première fois qu’une source officielle le faisait. Et quoique le ministère ait, aussitôt, tempéré ces déclarations en jouant sur le sempiternel « déclarations sorties de leur contexte », l’enregistrement de l’annonce du ministre ne laisse aucun doute. Il savait ce qu’il disait, et il l’a clairement annoncé. Et venant d’un ministre, qui est, de surcroît, ancien dans la boite, on ne pourrait que croire ce qu’il dit ! Et, même la mise à contribution de la banque centrale pour assurer que les salaires de novembre sont garantis, n’aura servi à rien, puisque le mal était fait.
La morale de cette histoire, c’est qu’avec un ministre qui ne sait pas se contrôler et ne sait pas garder des secrets d’Etat, à la tête d’un des départements les plus chauds et qui suscitent l’intérêt de tous les tunisiens, Najla Bouden est très mal partie dans son combat pour la reconquête de a confiance des tunisiens, et son équipe est mal partie sur le plan de la cohésion gouvernementale qu’elle ne cesse de prôner !
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