La brigade de la police judiciaire de la ville de Bizerte a été requise pour enquêter sur l’affaire de « décès suspect », d’un nourrisson âgé d’un an au maximum.
La fillette a été retrouvée par sa mère, inconsciente et avec du sang qui sortait de la bouche. Elle a été transférée dans l’une des cliniques privées de la ville. Les médecins qui l’ont examinée ont alerté la police, et les agents de la Division de Police Technique et Scientifique ont été mobilisés pour enquêter, et le corps a été présenté au service de médecine légale de l’hôpital universitaire de Bizerte, où la cause du décès a été déterminée comme étant une fracture à l’arrière de la tête.
Les résidents avec la défunte fillette ont été amenés par les enquêteurs, notamment la mère de la défunte, sa sœur, son beau-père et une autre personne.
Après enquête, les deux femmes ont indiqué avoir quitté la maison, laissant le bébé avec son beau-père qui, à cause de ses pleurs, l’avait soulevée et l’avait frappée violemment contre le sol, lui causant une blessure à l’arrière de la tête. Comme elle a continué à pleurer, alors il l’a relevée et l’a frappée avec force contre son lit en bois, où elle a subi diverses blessures au corps. Puis il lui a donné le biberon pour la faire taire.
L’enquête a permis de savoir que la femme, a eu la fillette hors mariage avec un autre individu qui avait quitté le pays dans une opération de migration clandestine.
Le juge d’instruction en charge du dossier, a ordonné la détention de toutes les parties pour meurtre prémédité d’un être humain et complicité ».
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