Le secrétaire général du Mouvement Tunisie en avant, Abid Briki, a déclaré aujourd’hui, à la presse, suite au renouvellement de son élection à la tête du mouvement pour un nouveau mandat, que le dirigeant qui veut construire une prochaine phase de son règne basé sur la priorité de l’investissement ne peut y parvenir sans deux facteurs, le premier étant la stabilité politique, que le pays n’a pas connu avec les gouvernements précédents, et le second un climat socialement sûr et des conditions sociales favorables. La sécurité est assurée grâce à la coopération de l’autorité avec l’Union générale tunisienne du travail », selon son estimation.
Briki a poursuivi, concernant l’Union générale tunisienne du travail : « Ce que j’ai vu des nouvelles de l’organisation syndicale confirme que l’organisation traverse une étape difficile.
Il a ajouté : « L’UGTT, qu’elle soit dans un État faible ou fort, est une organisation nationale dont le rôle va au-delà de ce qui est socio-économique, pour atteindre ce qui est national, et l’interprétation des répercussions des changements internationaux dont le pays peut être témoin indique que tout événement dont le pays peut être témoin, nécessite l’action du syndicat. Et de là vient l’importance de l’ouverture du pouvoir à l’organisation syndicale, compte tenu de son poids national. “
Briki a appelé les deux parties, l’Union et l’Autorité, à être ouvertes à l’option du dialogue et à éviter tout ce qui pourrait allumer les flammes de la colère et du conflit, et à se concentrer sur les revendications nationales au lieu de faire exploser le conflit entre elles.
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