Le bureau exécutif d’Afek Tounes s’est réuni, de façon extraordinaire ce jeudi, pour discuter de la situation générale du pays. A l’issue de cette réunion, le parti a publié un communiqué dans lequel il réitère son attachement à la liberté de la parole et de la presse et à la suprématie de la loi.
Il rappelle que la HAICA n’est qu’une instance provisoire dont le fonctionnement et les décisions restent à discuter surtout quand elle est impartiale dans ses actions.
Afek Tounes se dit pour la loi, mais contre son usage abusif.
Le parti fait part de ses appréhensions du retour de la répression des libertés et de l’exploitation des services de l’Etat pour des intérêts partisans, ce qui remet en question tout le processus démocratique dans le pays.
Dans ce sens, le parti condamne l’appel à quelques mois des élections, à une assemblée plénière de l’ARP, pour étudier la modification de la loi électorale.
A cet effet, le parti Afek Tounes en appelle aux partis progressistes et aux composantes de la société civile, pour s’opposer à de tels agissements et défendre la démocratie naissante dans le pays. Comme il annonce entreprendre des pourparlers avec toutes ces parties en vue d’arrêter une stratégie d’action commune dans ce sens.
La parti rappelle que la priorité en ce moment n’est nullement le défi politique, mais plutôt, le défi social et économique, pour récupérer le pouvoir d’achat du tunisien en priorité.
Le parti accuse le gouvernement d’être incapable de gérer la crise et les dossiers chauds, de mauvaise gouvernance et de la faillite de la soi-disant lutte contre la corruption. Il appelle, par ailleurs, à fournir plus d’efforts pour permettre au citoyen de bien passer le mois de Ramadan.
Afek Tounes se propose de présenter, mercredi 30 avril, dans une conférence de presse, sa conception d’un projet de sauvetage du pays et la remise sur les rails du processus démocratique.
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