Depuis le 25 juillet dernier, et hormis l’entretien qui a réuni Kaïs Saïed avec Tabboubi, la direction de l’UGTT s’est inscrite aux abonnés absents. Nulle réaction, aucune déclaration… A se demander s’ils sont d’accord avec ce qu’a entrepris le président de la République, ou s’ils y sont opposés, et dans lequel cas, ils ont peur de manifester leur opposition.
On était, pourtant, habitué, depuis 2011, à avoir des nouvelles et des réactions immédiates de la centrale syndicale, au point qu’elle se fait passer pour le faiseur de pluie et de beau temps.
Mais, là, le mutisme de l’UGTT inquiète. D’autant plus que les bruits des coulisses laissent comprendre qu’on a peur, à la place Mohamed Ali. On a peur de quoi ? Cela reste à trouver. Mais ce qui est, quasiment, sûr, c’est qu’on n’ose pas dévoiler sa position au grand public.
On sait, par exemple, à partir des déclarations des nombreuses délégations politiques qui se sont rendues à la place Mohamed Ali, qu’elles y sont allées pour chercher un soutien auprès du syndicat, pour contrer Kaîs Saïed. Et le dernier à l’avoir annoncé, çà a été Ahmed Nejib Chebbi, qui a déclaré à la presse qu’il est allé rencontrer Noureddine Tbboubi, pour coordonner les efforts afin de contrer les projets de Kaïs Saïed. Et le plus drôle, c’est que l’UGTT ne communique, même, pas sur ces entretiens, avec ces délégation.
Dans ce cas, qu’est ce qui fait trembler, à ce point, l’UGTT, pour ne pas faire l’annonce de tels projets à l’opinion publique ? Est-il vrai qu’ils redoutent, comme cela circule à travers les réseaux sociaux, l’ouverture de certains dossiers concernant la gestion de la centrale ?
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