La Kasbah, chef lieu du pouvoir exécutif en Tunisie, et siège, non seulement de la présidence du gouvernement, mais aussi, d’autres ministères et directions de premier ordre, comme la fonction publique, est fermée, depuis voilà, 17 jours.
17 jours que des services administratifs de première importance sont en mode pause. Or, après l’euphorie qui a suivi les décisions du 25 juillet prises par Kaïs Saïed, le réveil risque d’être assez pénible. Car, il ne faudrait pas perdre de vue qu’à La Kasbah, siègent des administrations aussi importantes que celles de la fonction publique. Et leur blocage, même provisoire, risque de coûter cher aux tunisiens qui attendent des régularisations de leur situation, des mises à jour de leurs dossiers administratifs, des rappels, des promotions, et on en passe…
Pourvu que cette pause ne dure pas trop, et que Dieu vienne en aide à ceux qui vont reprendre le travail, pour trouver devant eux des piles de dossiers non exécutés, et dont le traitement va prendre des semaines et des semaines !
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