Un climat de mécontentement gronde en ce moment dans les couloirs et les coulisses du ministère des affaires étrangères tunisien.
En cause, l’éternel problème des balbutiements du mouvement annuel des chefs des missions diplomatiques et consulaires. Les diplomates pestent, en effet, à cause de ces retards qui se répètent tous les ans. Car, on comprend, bien, qu’un diplomate qui est nommé quelque part dans le monde, aimerait être au courant de son affectation assez à l’avance, pour qu’il puisse, au moins, avoir la possibilité de régler certaines affaires de premières nécessité, comme le transfert des dossiers de ses enfants qui doivent poursuivre leur scolarité, et trouver les arrangements pour encore plus de détails. Or, et comme pour chaque année, le mouvement tarde à venir, et finit par tomber très en retard pour que les diplomates nommés, ou mutés, puissent arranger leurs transferts.
Cette année, le ministère n’a pas dérogé à la règle. Et le mouvement reste, jusqu’à ce jour, bloqué. Et il parait qu’il reste bloqué, à cause de deux personnes, pour les quelles, le ministère est en train de mener des négociations pour pouvoir les maintenir en poste, au-delà de la durée réglementaire de 5 ans. Il s’agit, selon les sources de TunisieNumerique, du chef de la mission diplomatique dans une capitale européenne prisée, et du chef de la mission tunisienne à Washington. Et, à propos de ce dernier, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi on a, tellement insisté pour le transférer de New Delhi, après 4 ans de mission, pour le nommer à Washington, pour une seule année, et pour se trouver, maintenant, en train de tout faire pour lui demander une rallonge de sa mission.
Entretemps, tous les potentiels diplomates qui attendent leur nomination ou leur mutation, sont en train de ronger leurs freins, et d’attendre ce que vont donner ces négociations qui sont, apparemment, assez importantes pour expliquer qu’on les nomme au dernier moment, sans leur laisser le temps de préparer leur installation !
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