La présidente de l’Association du système laitier en Tunisie, Hajer Chabbah, a annoncé que le cheptel a diminué de 40 pour cent, ces dernières années, en raison du changement climatique et du coût de production élevé, atteignant environ 350 000 vaches productives.
Elle a rapporté, aujourd’hui, lundi 29 avril 2024, lors de son intervention au micro d’une radio privée, que le secteur enregistre une pénurie saisonnière et récurrente qui s’étend pendant les périodes de faible production, expliquant que cette pénurie a été exacerbée en raison de l’accumulation de plusieurs facteurs qui ont affecté négativement le système de production principalement, et tous les épisodes qui ont conduit à l’absence de lait dans les commerces.
Afin d’atteindre l’autosuffisance structurelle en ce matériau vital, Chabbah a souligné la nécessité d’aborder tous les aspects de la production, y compris l’élevage bovin, l’agroalimentaire, l’industrie, la législation, etc…, ainsi que la culture des fourrages et d’éviter la dépendance à l’égard du fourrage importé, compte tenu de son coût élevé et de son lien avec les prix mondiaux.
Elle a également appelé, à cet égard, à la fourniture de fourrages verts en quantités, une qualité et des prix acceptables, d’autant plus qu’ils représentent 70 à 80 pour cent du coût de production, en plus de permettre aux techniciens d’exploiter les terres domaniales inutilisées, pour fournir du fourrage vert à travers des contrats. Ainsi que la permission aux agriculteurs d’exploiter les eaux traitées pour développer les cultures fourragères.
Chabbah a également appelé à une augmentation du prix minimum garanti à la production, en adéquation avec les coûts de production et permettant d’encourager la poursuite de la production et des investissements dans le secteur pour les générations futures et de préserver l’élevage et le tissu économique et social de l’élevage.
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