Les médicaments manquent partout. Et, çà devient très grave du moment qu’il s’agit, souvent de médicaments vitaux, et destinés à traiter de graves maladies chroniques. L’insuline vitale pour les diabétiques est manquante dans les officines, de même que plusieurs produits pour les maladies cardiaques et autres. Sans parler des médicaments pour les cancers.
Et dans tout çà, ce qui vous coupe le souffle, c’est quand le PDG de la Pharmacie Centrale trouve l’audace de sortir sur tous les plateaux TV, et de démentir en bloc, tout cela, en assurant qu’il n’y a aucun manque de médicaments, et que les pharmaciens inventent tout çà, et que les malades qui n’arrivent plus à se faire traiter mentent, aussi !
Ce responsable a, bien sûr, le droit de se défendre face à ce qui se passe dans la Pharmacie Centrale, et ce qui en résulte comme problèmes chez les malades. Mais il serait inconcevable que le ministre de la santé, qui est, en réalité, le premier responsable du secteur, le couvre au détriment des contribuables de la santé duquel il est sensé être le garant.
Donc, le ministre de la santé devrait, ordonner un audit approfondi et indépendant de cette structure d’importance vitale, et révéler au contribuable toute la vérité, sur sa santé et sur les difficultés qu’il va avoir à se faire traiter. Et, surtout, le citoyen aura le droit de connaitre les responsables de cette tragédie.
On sait que la Pharmacie Centrale est en faillite, et qu’elle ne peut plus acheter les médicaments de chez ses fournisseurs. Certains responsables prétendent que cela est dû à la crise du covid. Mais, on sait, aussi, que le ministère a géré le plus gros de cette crise du covid avec des aides internationales et avec les dons des tunisiens. Et on aimerait, bien, à l’occasion, savoir, avec précision, où se sot évanouis les milliards donnés par les tunisiens au fond 1818 du covid.
Et on sait, par ailleurs, que la pharmacie centrale n’a pas d’argent parce qu’elle na pas reçu ses fonds de la CNAM. Laquelle CNAM est en incapacité de payer parce que, elle aussi, n’a pas eu les virements de la part des caisses sociales, les quelles sont en faillite, à cause de leur pillage par les dirigeants du pays du temps de la Troïka…
Mais, tout çà, on le sait de façon informelle, donc, incertaine. Et seul un vrai audit mené par des indépendants, pourrait identifier les vrais responsables des malheurs des tunisiens. Et çà, c’est du devoir du ministre de la santé, et du président de la République.
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