Un laboratoire d’analyses biologiques, ayant pignon sur rue dans la banlieue nord de Tunis et qui est, de surcroit, installé au sein d’un immeuble dédié aux consultations de médecins, de toutes spécialités, n’a aucune scrupule à mettre la vie des citoyens en péril.
La direction de ce laboratoire qui, semble-t-il est accrédité par le ministère de la Santé pour pratiquer les tests de dépistage de la Covid, veut le beurre et l’argent du beurre.
Cette direction veut bien profiter de la manne des revenus des tests virologiques de dépistage de la Covid, mais ne veut pas courir le risque de contaminer ses locaux. Non pas par peur pour son personnel, mais pour ne pas se voir obligée de fermer le laboratoire en cas de notification de la moindre contamination en son sein.
La direction du laboratoire a, donc, pour préserver ses locaux, « emprunté », la loge du concierge de l’immeuble, située dans le hall du rez-de-chaussée de l’immeuble, pour y pratiquer les prélèvements virologiques. Elle a fait installer dans le hall, une salle d’attente dédiés aux sujets suspects d’être infectés et y a mis des fauteuils à leur disposition.
Or, cette salle d’attente improvisée est située dans le couloir emprunté par tous les individus qui entrent ou sortent de l’immeuble et qui risquent, de ce fait de se faire contaminer. Et si, jamais, par miracle, ces visiteurs échappent à la contamination par les patients venus se faire dépister, ils ne risquent pas de se faire louper, par le sac de linge souillé par les prélèvements, déposé à même le sol, dans les zones communes de l’immeuble.
Comme l’immeuble en question comporte des bureaux de consultations, la majorité des gens qui s’y trouvent sont des patients porteurs de maladies chroniques qui fragilisent les organismes et les rendent vulnérables au virus et les expose à des complications désastreuses.
Où sont donc les services d’inspection du ministère de la Santé qui se vantent d’avoir retiré les autorisations de pratiquer les tests de la Covid à tous les laboratoires qui ne respectent pas les protocoles spécifiques ?
Qu’attendent-ils pour contrôler et vérifier la conformité de ce foyer de contamination à ciel ouvert et qui menace des personnes de nature fragilisées par la maladie ?
Que se passe-t-il en Tunisie?
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