L’ONG IWatch vient de publier un communiqué, dans lequel elle épingle la présidence de la République, en rapport avec les dispositions d’appels d’offres et d’achats pour les besoins du sommet de la francophonie.
IWatch relève que les mesures exceptionnelles décidées pour les achats et acquisition pour les besoins du sommet de la francophonie sont illégales et non conformes aux dispositions du texte réglementant les marchés publics N° 1039 de l’année 2014. Ce qui ouvre la voie à des opérations de malversation.
IWatch s’étonne, par ailleurs, du fait que ces acquisitions ne se basent pas sur la plateforme numérique conçue pour ce genre de transactions, et qui a été mise en place pour limiter les risques de malversations.
IWatch s’indigne, d’un autre côté du recours aux marchés de gré à gré, ce qui confère au responsable des achats une autorité de décision trop grande et le soumet à des pressions et tentations de tous les côté, et ne respecte pas l’égalité des chances entre les différents fournisseurs.
IWatch fait remarquer que le délai de 24 heures accordé aux instances de contrôle des dépenses est trop court pour qu’elles puissent s’acquitter de leur devoir de contrôle.
IWatch fait remarquer que, bien que ces mesures exceptionnelles visent à réduire les contraintes bureaucratiques et accélérer les achats, il n’en demeure pas moins qu’elles portent atteinte aux règles de transparence et de la bonne gouvernance dans les marchés de l’Etat.
IWatch fait endosser la responsabilité de tout ce qui pourrait advenir comme malversations au comité d’organisation du sommet qui, bien qu’elle ait été créée depuis 2019, n’a entrepris les démarches d’achats qu’à ce moment, avec des délais trop courts, pour pouvoir respecter les dispositions légales.
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