Société

Tunisie – Le ministre de la santé a (encore) raté une occasion en or de se rendre utile !

Tunisie – Le ministre de la santé a (encore) raté une occasion en or de se rendre utile !

Pour une fois qu’il avait la possibilité de se rendre utile et de rendre un fier service à son prochain, le ministre de la santé a, encore une fois, foiré son coup. A se demander s’il a, à ce point, la poisse, ou s’il fait exprès de gâcher tout ce à quoi il touche.

L’Etat a, en effet, consenti de grand effort, entre autres, financier, pour ramener les tests rapides de dépistage du covid. Mais, malheureusement, et grâce à la perspicacité de ce ministre et de son équipe, ces produits sont en train de pourrir dans les dépôts du ministère sans avoir été utilisés, malgré leur utilité indéniable.

En effet, au départ, ils ont confié ces tests à des personnels de santé non formés et incapables de les utiliser. Ce qui a occasionné un grand « plouf », avec les mauvaises manipulations des premiers jours, qui ont donné des résultats, complètements, erronés. Ce qui a poussé les cadres du ministère à remettre ces tests dans les remises, en espérant pouvoir faire oublier ces premiers trébuchements.

Maintenant, alors qu’ils croyaient que les déboires des premiers tests étaient oubliés, le ministère a décidé, et c’était, pour une fois, judicieux, de mettre ces tests à la disposition des citoyens, en en autorisant l’utilisation par les pharmaciens et les médecins privés. Mais, là aussi, le ministre, avec son incompétence légendaire et sa poisse incroyable, a tout raté, et a tout fait foiré. Car, croyant bien faire, en plongeant dans le populisme, qui est tellement à la mode, de nos jours, le ministre a fixé le prix de vente de ces tests aux citoyens.

Or, ce faisant, le ministre a mis les pharmaciens et les médecins du secteur privé, dans l’incapacité totale d’utiliser ces tests. Car, voulant faire plaisir aux citoyens, en fixant un prix trop bas, il a oublié que ces prix ne pouvaient être appliqués dans le secteur privé. Pas par avidité des professionnels, mais, parce que le ministre, et ses conseillers, ont oublié que pour pratiquer ces tests, les professionnels de la santé dans le secteur privé, devaient engager d’autres dépenses assez conséquentes, ne serait-ce que pour protéger leurs agents, en leur fournissant les moyens et produits de protection, comme les sur-blouses, les gants, les masques FFP2, les lunettes, et on en passe… Un tas de produits qui ne pourraient jamais rentre dans la marge qui leur a été consentie par le ministre.

Du coup, ces tests sont retournés à la case « dépôt », en attendant, peut-être, d’être détruits, puisque les pharmaciens et les médecins refusent de vendre ce produit à perte, et rajouter une différence assez importante de leur poche, et les grossistes répartiteurs de médicaments ne savent plus quoi faire des quantités qu’ils ont achetées. C’est dommage, parce que ces tests auraient été d’une grande utilité, à ce stade de la pandémie !

C’est vraiment dommage ! La Tunisie et son secteur de la santé, jadis, un exemple à suivre, ne méritent pas d’être affublés d’un ministre pareil !

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