Société

Tunisie – Le périlleux exercice de funambule d’Abir Moussi

Tunisie – Le périlleux exercice de funambule d’Abir Moussi

Le phénomène Abir Moussi, n’a plus à faire ses preuves. Et nul, même les plus grands détracteurs, ne pourraient, désormais, nier son ampleur.

La présidente du PDL, Abir Moussi, a, en effet, atteint le statut de phénomène social et politique, en Tunisie.

Cette femme intelligente a su surfer sur la vague des désastres causés par les politiques de l’après 2011, pour s’imposer  comme une éventualité sérieuse de repêchage du pays. Elle en es, même, arrivée à réveiller des sentiments certains de nostalgie de l’ancienne ère.

Abir est, désormais, là… Bien là… Elle dérange, elle gêne, elle force le respect, elle fait parler d’elle, à l’intérieur de la Tunisie, comme à l’étranger. Mêmes les forces internationales et les pôles de géopolitique ne peuvent plus la contourner. Bien au contraire, ils se bousculent devant son portail !

Abir est en train de fonctionner à la façon d’un bulldozer. Elle ratisse tout ce qui se dresse devant elle. Et c’est, peut-être, là, son point faible. Car le deal, maintenant, pour elle, et pour ses centaines de milliers de partisans, c’est de savoir doser.

Elle est, en effet, appelée à exercer à sacré numéro de funambule. Elle évlue sur une corde raide. Et doit réussir deux choses en même temps. Elle doit pouvoir maintenir la pression qu’elle exerce sur ses adversaires. Mais, d’un autre côté, elle doit savoir éviter les excès, qui pourraient entamer sa crédibilité et sa popularité.

L’autre deal qui se présente à elle, et pas des moindre, c’est celui de savoir doser dans ses relations et ses liens avec les autres. Un projet comme celui qu’elle porte, ne pourrait qu’être fédérateur. Et elle ne pourrait aspirer à changer la donne, en étant, strictement seule, et isolée, et en se mettant, éternellement, sur le dos, tout ce qui bouge autour d’elle !

L’expérience a montré que le projet de Moussi est porteur, et qu’il pourrait aboutir. Mais il est à craindre qu’elle se trouve réduite à n’en représenter que le premier chapitre. Le chapitre de la chenille.

En effet, pour elle qui rêve de faire voler le papillon de la ressuscitation de l’Etat, il est à craindre qu’elle soit réduite à assurer le rôle ingrat de la chenille, qui va devoir disparaitre, au moment de l’éclosion de ce papillon. Car, comme elle le sait, très certainement, les envieux intéressés par son projet sont nombreux. Et ils sont en train d’attendre qu’elle fasse, pour eux le sale boulot, celui de les débarrasser des islamistes. Et, alors, ils vont sauter sur l’aubaine, et prendre la suite des évènements, pour cueillir le fruit mûr qu’elle va leur présenter. Au risque, soit dit au passage, de le gâter et de détruire tout ce pour quoi, elle a, si longtemps, et si opiniâtrement, œuvré !

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