Laurent Caizergues, conseiller des français de l’étranger, bureau de Tunis, a publié sur sa page Facebook, un statut pour éclaircir la situation polémique en rapport avec la non suspension des cours dans les instituts d’enseignement français en Tunisie.
Les écoles et instituts français en Tunisie n’ont pas décrété la suspension des cours, ce jeudi, à l’instar des écoles et universités tunisiennes. Ce qui n’a pas empêché les parents d’élèves de retenir leurs enfants à domicile, paniqués par les risques du coronavirus. Or, les élèves sont, en ce moment, sensés passer les tests d’évaluation. Ce qui fait que tous les élèves absents ont reçu des notes nulles.
Cette situation a provoqué la colère et l’incompréhension des parents, qui s’étonnaient que les écoles françaises en Tunisie ne soient pas soumises aux mêmes dispositions que les institutions tunisiennes, en termes de prévention de l’infection par le coronavirus.
Le conseiller a expliqué que la décision de poursuivre les cours dans les écoles et instituts français en Tunisie a fait suite à la réunion qu’a eue l’ambassadeur Poivre d’Arvor, hier, avec le ministre de la Santé. Réunion au cours de la quelle il a assuré n’avoir reçu aucune consigne, dans ce sens, de la part des autorités tunisiennes.
Est-ce donc une omission de la part du ministre de la Santé, ou est-ce que les élèves fréquentant les écoles françaises n’ont pas les mêmes droits et ne bénéficient pas des mêmes attentions que les autres ?
Toujours est-il que nous-nous trouvons devant un énième problème causé par l’hésitation et l’absence d’esprit d’initiative de la part des pouvoirs publics. Ce qui finira, inévitablement, par faire capoter tous les efforts consentis, au départ, dans la mise en place du plan national de riposte contre l’épidémie.
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