Les manifestants venus de tous bords, en réponse aux appels des organisateurs de la protestation de ce samedi après midi, qui voulaient commémorer l’assassinat de Chokri Belaïd et réclamer la vérité sur ce dossier, mais qui étaient là en réalité, pour défier, encore et encore, les forces de l’ordre à qui on avait mis les nerfs à fleur de peau, depuis déjà plusieurs semaines et surtout, depuis samedi dernier quand ils ont été humiliés sur le parvis de l’avenue Bourguiba.
Les policiers ont, à ce qu’il parait, relevé le défi, au départ et fait une démonstration de force, en se déployant de façon à boucler tous les accès de l’avenue Bourguiba, lieu de prédilection des manifestants, avant de relâcher le dispositif et de laisser les manifestants accéder à l’avenue.
Ces derniers se sont donc lâchés, ragaillardis par leur succès et ont crié à tue tête, leurs slogans qui n’étaient, malheureusement pas toujours en rapport avec les assassinats politiques ni avec les revendications sociales. Puisqu’on y a vu des étendards de toutes les couleurs et entendus des slogans de tous types, entre autres ceux appelant à la dépénalisation du cannabis, ou aux droits de certaines minorités, voire à ceux qui réclamaient la chute du régime.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires