Société

Tunisie – Malaise du système éducatif: Saïed pointe du doigt la vraie raison!

Tunisie – Malaise du système éducatif: Saïed pointe du doigt la vraie raison!

Le système éducatif est en pleine crise. Les résultats sont là, éloquents, qui démontrent que tout le système est en train de tourner dans le vide, ou de faire du sur-place.

Les chiffres annoncés par le ministre de l’éducation, il y a quelques jours, sont sidérants. La grande majorité des élèves atteignent le niveau de la neuvième année de base, quasi illettrés. Ce qui veut dire que ces élèves ont passé neuf années de leur vie sur les bancs des écoles, et que l’Etat a dépensé des milliards sur ces neuf années, pour, finalement, arriver à des enfants quasiment illettrés.

Le problème c’est que tout le monde est conscient de ce problème, et que ce n’est pas nouveau. Cela dure depuis des décennies. La preuve: Les nouveaux cadres des administrations, dont, surtout, les enseignants, ont un niveau d’instruction lamentable. Tout le monde est conscient de cela, mais personne n’arrive à faire bouger les choses.

Ceci pour la simple raison que l’on n’a pas cessé de contourner l’épicentre du problème. On a accusé l’infrastructure… On a accusé les programmes… On a accusé les parents… On a accusé les syndicats… On a accusé les réformes malheureuses… On a accusé tout le monde. Mais personne n’a compris que c’est le moteur, même, du système qui flanche.

En effet, comme la plus belle femme du monde ne saurait donner plus que ce qu’elle a, le meilleur enseignant du monde ne saurait dispenser une instruction qu’il n’a pas eu, ou, à la limite, qu’il a eu tronquée!

Et quand, aujourd’hui, Kaïs Saïed a évoqué, lors d’un conseil des ministres, qu’il allait falloir revoir le système de formation des enseignants, ce n’était pas gratuit! Il a compris, d’après ce qu’il a vu et ce qu’on lui a raconté, sur la situation de l’éducation, que le plus gros du mal résiderait dans le niveau et la qualité de la formation des “formateurs”. Car d’aucuns se rappellent qu’à un certain moment, le niveau des enseignants à basculé. C’était quand on recrutait des enseignants dans les rangs des bacheliers qui ont échoué dans leurs études supérieures. çà a fini par donner ce résultat.

Avec le retour annoncé au système des écoles des instituteurs et des écoles normales, Saïed a tout à fat raison, vu que, selon toute vraisemblance, ce système, quoique archaïque, a fait, un certain moment, ses preuves et s’avère, à ce jour, bien plus performant que ceux qui l’ont suivi!

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