Les dirigeants de 9alb Tounes crient au scandale… Ils remuent ciel et terre, depuis quelques jours… Ils multiplient des déclarations de presse… Ils menacent de porter à l’internationale l’affaire…
Cette affaire est celle de leur président Nabil Karoui. Karoui est, en effet, détenu à titre préventif, dans une affaire de malversations financières.
Pour le magistrat en charge de l’affaire, l’accusé est en détention préventive depuis moins de six mois. Il juge qu’il a, encore, du temps devant lui avant d’atteindre les délais maximums autorisés par la loi tunisienne, en matière de détention préventive.
De leur côté, les dirigeants de 9alb Tounes ont une autre vision de la question, et un autre calcul de la période de détention préventive de leur « patron ». C’est pour cela qu’ils parlent d’un dépassement des délais, et de séquestration illégale. Du coup, ils considèrent le président de leur parti comme étant un prisonnier politique.
Pour les dirigeants de 9alb Tounes, le calcul de cette période de détention préventive est tout autre. Ils pensent qu’il faut compter cette période en tenant compte de la première incarcération de Nabil Karoui pendant la campagne électorale de 2019. Puisqu’il avait été incarcéré pour la même affaire, et qu’il a, à l’époque, bénéficié d’une libération provisoire.
De ce fait, et d’après leurs calculs, Nabil Karoui a, largement, dépassé la période maximale de détention préventive autorisée par la loi, et il est séquestré illégalement, et devrait être remis en liberté immédiatement !
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