Quatre cas de rage chez l’homme ont, jusqu’à ce jour, enregistrés en Tunisie durant cette année. Et ce, à la suite du décès, la semaine dernière, d’un homme de plus de 70 ans, à Sfax, des suites de son atteinte par la rage.
Un chiffre qui démontre un relâchement du contrôle de cette maladie, aussi bien au niveau de la santé vétérinaire du ministère de l’agriculture, qu’à celui de la médecine humaine, au niveau du ministère de la santé.
Or, la gestion de la maladie chez l’animal demeure très aléatoire vu qu’elle circule beaucoup chez les animaux sauvages, difficiles à contrôler, et elle se limite à la vaccination et à la surveillance du cheptel. Et c’est la rage chez l’homme qui demeure inacceptable et qui pourrait être circonscrite.
Sachant que la rage chez l’homme est une maladie incurable, la prévention et l’éducation à la santé revêt toute son importance, comme étant le seul moyen de sauver des vies. De même que la vaccination pour les personnes en contact avec les animaux, et le traitement par le sérum anti rabique en cas de contact suspect avec un animal.
Et comme la sensibilisation et l’éducation à la santé ne coûtent pas un millime, et requièrent, juste un peu de bonne volonté de la part des responsables du programme national de lutte contre la rage, ce nombre important de cas, laisse comprendre à quel point le relâchement et l’inaction ont rongé les services de ce ministère qui montre chaque jour, un peu plus, au citoyen, qu’il ferait mieux de ne plus compter sur lui, pour préserver sa santé ou sa vie !
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