Invité dans les locaux de Tunisienumérique, Sahbi Ben Fraj, ancien député, a dénoncé le paradoxe dans la Constitution de 2014 qui n’offre au président de la République que de timides compétences contre des attributions colossales au Chef du Gouvernement, alors que ce dernier n’est pas élu au suffrage universel direct comme c’est le cas du président de la République.
Il a également critiqué le pouvoir discrétionnaire quasiment illimité attribué au Chef de l’Etat pour choisir la personne la plus apte à être le Chef du gouvernement en cas d’absence de consensus parlementaire en vertu de la Constitution. Le texte ne pose toutefois pas de critères clairs pour éviter les éventuels abus, a-t-il expliqué.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires