Société

Tunisie – Saïed devrait faire plus attention pour ne pas tomber dans le piège qu’on lui prépare !

Tunisie – Saïed devrait faire plus attention pour ne pas tomber dans le piège qu’on lui prépare !

Le scénario dans lequel on est en train d’essayer d’attirer Kaïs Saïed, est devenu, depuis quelques jours, une évidence. Depuis le 25 juillet dernier, les détracteurs de Saïed auront tout tenté pour l’amadouer, le faire revenir à de meilleurs sentiments, lui faire entendre la raison… Rien à faire, plutôt parler avec un roc !

Le pire, pour eux, c’est que, non seulement, il ne semble pas donner de signes de compréhension à leurs complaintes, mais il est, au contraire, en train d’aller crescendo, dans une escalade qu’ils devinent fatale pour eux !

Et c’est le jour où Saïed a osé toucher au sacro-saint temple bleu, que tout a basculé. Depuis, en effet, la matinée du 31 décembre dernier, quand des policiers sont venus cueillir Noureddine Bhiri devant son domicile, les frères ont compris qu’il y avait, désormais, péril en la demeure, et que Saïed est passé à la vitesse supérieure, et que c’était le début de la fin pour eux. Ils ont, donc, aussitôt, activé leur plan B. Un plan qui leur permettra d’espérer de se défaire de Kaïs Saïed et de son emprise. Un plan B qu’ils gardaient en réserve, et qui n’est pas né le 31 décembre au matin. Car la riposte a été instantanée et bien orchestrée. Dès la première minute, on na parlé que de kidnapping. Pas d’arrestation, pas d’interpellation… KIDNAPPING !

Et, depuis, c’est le même programme qui se prolonge. On ne parle plus que de violations de droits de l’homme, en Tunisie. On y arrêterait des gens sans motifs… On y assignerait des gens à résidence sans décision judiciaire… On y laisserait les malades et les grévistes de la faim crever sans bouger le petit doigt… On y tabasserait les hommes, les femmes, les enfants, et surtout, les avocats et, comble de l’horreur, les journalistes !

Les accusations fusent de partout. On accuse le régime de Saïed de toutes les exactions. Certaines figures de la scène politique prennent un malin plaisir à se faire filmer en train de recevoir des coups, ou en boitillant, après avoir été bousculés. On met en scène des femmes à terre, des avocats à même le trottoir…

La stratégie est devenue très claire. On provoque Kaïs Saïed, ou, plutôt, le plus fidèle de ses lieutenants, Taoufik Charfeddine, et leur fait porter le hideux chapeau des atteintes des droits de l’homme. De façon à ce que tout l’Etat devient accusé, et personne n’oserait lui venir en aide, avec ce passif d’exactions.

Et le plus grave dans toute cette histoire, et qui expliquerait l’application avec laquelle Ennahdha conduit cette guerre médiatique, c’est qu’à travers cette brèche des atteintes des droits de l’homme et des libertés, ils osent espérer jusqu’à la légitimité d’une intervention étrangère en Tunisie. Tout le monde sait qu’au nom de la défense des droits de l’homme, Dieu sait combien d’Etats on a cassé ?

Donc, Saïed devrait faire attention, si, vraiment, ces projets sont ceux de ses détracteurs. Il devrait savoir demeurer ferme, s’il le veut, tout en gardant à l’écart de ces tensions, l’appareil sécuritaire, et son ministre de l’intérieur, qui semble être devenu la cible préférée des islamistes et de leurs alliés !

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