Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, la journaliste « Mariem Barbari » a déclaré avoir fait l’objet d’une action en justice pour avoir écrit un statut dans lequel elle dénonçait les actes de violence commis par un policier à l’égard d’un jeune citoyen, à Nabeul.
Mariem a déclaré avoir reçu un coup de fil lui demandant de se présenter à l’arrondissement de police. Elle a d’abord cru à une blague, compte tenu du vice flagrant de procédure, mais, après vérification, il s’est avéré qu’il s’agit bien du numéro de téléphone de l’administration en question.
La personne à l’autre bout du téléphone l’a accusée d’avoir eu des propos inappropriés envers les forces de l’ordre et même à son égard, alors qu’elle ne le connaissait même pas et qu’elle ne l’a jamais rencontré auparavant, a-t-elle réitéré.
Mariem raconte, que par la suite, elle s’est retrouvée convoquée par le procureur de la République et accusée d’avoir sciemment nuit aux forces de l’ordre sur les réseaux publics.
Suite à l’ajournement de l’instance au 14 décembre, les syndicats de police de Sfax ont effectué des mouvements protestataires, dénonçant le fait que la journaliste soit relâchée, alors qu’elle n’a même pas été arrêtée, a-t-elle souligné, faisant part des maintes formes de diffamation et de harcèlement qu’elle subit au quotidien à cause de cette affaire.
Rappelons qu’il ne s’agit là que de la version des faits de l’accusée, en attendant le point de vue des forces de l’ordre à ce sujet.
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