Un Conseil ministériel restreint a décidé, lundi, de réparer en urgence 200 bus pour un coût d’environ 15,6 millions de dinars, et d’accélérer la réparation de 28 voitures de métro pour un coût de 7,5 millions de dinars, avant d’acquérir un nombre important de bus et des voitures de métro pour renforcer le parc.
Cette décision a été prise lors du conseil supervisé par le chef du gouvernement Ahmed Hachani et consacré à l’examen du développement des transports publics, en présence du ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, et du ministre des Finances, Sihem Boughdiri Namsia, selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement.
La ministre de l’Économie et du Plan, Feryel Werghi Sebai, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatima Thabet Chiboub, la ministre du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum ben Rjab, et la ministre de l’Équipement et du Logement, chargée de la direction du ministère des Transports, Sarra Zaafrani Zanzri, ont également participé à la réunion.
Au début de la réunion, le Premier ministre a souligné la nécessité de fournir aux citoyens des moyens de transport, de différentes natures, qui préservent leur dignité et leur permettent d’exercer leurs affaires dans les meilleures conditions.
Hachani, qui a présenté une évaluation de la situation du secteur des transports en général, et particulièrement de la Société TRANSTU, a souligné la nécessité d’apporter des solutions à court terme, en plus de formuler une stratégie nationale pour les transports publics, qui soit considérée comme l’une des mesures du développement économique dans tous les pays, en plus d’être une locomotive pour l’inclusion sociale.
Au terme de son intervention, il a appelé à la nécessité de simplifier les démarches administratives pour assurer le fonctionnement normal de l’établissement public. Au cours de la réunion, Sarra Zafarani Zanzri a présenté le parc de transports terrestres, le nombre de déplacements et les lignes programmées, et a passé en revue les obstacles les plus importants qui empêchent la fourniture d’un nombre suffisant de bus et de métro.
Le 21 mars 2024, le Président de la République, Kais Saied, a souligné la nécessité d’accélérer l’élaboration d’une stratégie nationale des transports publics pour sortir ce secteur de la situation dans laquelle il s’est détérioré en raison des politiques suivies, depuis le début des années 90 du siècle dernier, ce qui a conduit à l’absence presque totale de transports publics.
Le Chef de l’Etat a expliqué, lors de sa rencontre avec la ministre de l’Équipement et du Logement, chargée de diriger le ministère des Transports, qu’en attendant l’élaboration de cette stratégie, des solutions immédiates doivent actuellement être apportées. Il a ajouté : “Il est inacceptable que le nombre de bus dans le Grand Tunis ne dépasse pas environ 300 bus ou un peu plus, et que le nombre de voitures de métro soit réduit aux trois quarts environ”.
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