Les compagnies opérant dans le secteur pétrolier dans le grand sud tunisien ont adressé une lettre à la présidence de la République, pour la tenir informée de la situation critique dans laquelle elles se trouvent, du fait du blocage de la vanne d’Al Kamour par des individus qu’elles ont qualifiés d’hors-la- loi.
Les compagnies assurent que la situation ne pourrait durer puisqu’elles seront dans l’impossibilité d’honorer leurs engagements envers leurs fournisseurs et contractants, de même que de payer les salaires de leurs personnels. Elles ont assuré qu’elles seront dans l’obligation de fermer les puits de pétrole à cause de la fermeture de la vanne d’Al Kamour, n’ayant pas les moyens de stocker le pétrole sur site.
D’un autre côté, les compagnies rappellent qu’elles n’ont pas été payées pour le pétrole et le gaz fournis à l’Etat tunisien et que ces impayés constituent de très grandes sommes d’argent, laissant entendre qu’elles seraient dans l’obligation d’arrêter de fournir l’Etat.
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