Un grand nombre de migrants clandestins en provenance de pays d’Afrique subsaharienne se sont rassemblés au centre de la ville de Zarzis pour protester contre leur expulsion de leur lieu de rassemblement dans la région de Sangho, où ils étaient stationnés depuis plus d’un an, où ils ont pris les oliveraies comme quartier général de leur rassemblement.
Lorsque les propriétaires de ces fermes ont voulu cueillir les olives, ils ont été surpris par ce qu’ils considèrent comme « une réaction violente de la part de migrants irréguliers en provenance de pays d’Afrique subsaharienne », qui ont refusé de quitter les lieux et ont appelé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à intervenir en leur faveur.
Ils ont été expulsés aujourd’hui vendredi à l’aube via des bus depuis la zone de Sangho jusqu’au centre d’hébergement situé sur la route de Ben Guerdane, en attendant que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés prenne des mesures préliminaires en réexaminant leurs dossiers et leur demandant de se conformer à la décision prise quant à leur présence dans le siège préparé à cet effet uniquement. Cependant, un nombre important d’immigrés irréguliers se sont rassemblés vendredi soir dans le centre-ville devant le siège de la délégation de Zarzis dans un mouvement de protestation au milieu d’une importante présence sécuritaire. Un autre groupe a également manifesté devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, exigeant que leur expulsion soit accélérée.
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